Récemment, la mésaventure de la blogueuse Julinfinity avec la marque Fittea a fait grand bruit dans la blogosphère. La marque a refusé de la payer alors qu’elle avait effectué la prestation demandée et validée. Malheureusement c’est loin d’être un cas isolé. Cela m’est déjà arrivé (coucou Serge Meudan). J’ai donc appris de mes erreurs et je voulais partager avec vous mes dix règles d’or pour que cela ne se produise plus jamais.Voici donc tout ce qu’il faut savoir pour ne plus vivre de partenariat désastreux.
>>> Lire aussi : Mes 4 premiers partenariats désastreux <<<
Mes règles d’or pour réussir son partenariat
1) Soyez capable de facturer : avoir le statut adéquat pour se faire payer est primordial. Hors de question d’accepter des dessous de table ou de travailler au noir, c’est illégal est très risqué.
2) Dresser ensemble (avec l’agence ou la marque) le cahier des charges : faites la liste par écrit de tous les critères que vous devez respecter lors du partenariat (pour éviter les directives trop floues sujettes à controverse)
3) Établir un contrat : signez avec la marque le cahier des charges établi et ajoutez-y les clauses souhaitées (tout ce que vous acceptez et n’acceptez pas de faire). Même si votre interlocuteur a l’air honnête, ne commencez jamais rien sans que vous n’ayez signé ce contrat tous les deux.
4) Fixer la rémunération clairement et établir un devis : le devis doit être signé avec la mention « bon pour accord ». Il s’agit d’un document officiel qui engage la marque à vous payer une fois votre prestation effectuée.
5) Communiquer à l’écrit : même si c’est tentant de se téléphoner pour échanger ses idées et gagner du temps, le fait d’avoir des traces écrites est non seulement plus simple pour vous y retrouver mais en plus vous aurez une preuve en cas de problème.
6) Valider le projet avant la mise en ligne : une fois que votre photo ou votre article est prêt, envoyer le à la marque pour qu’elle le validé (toujours par écrit). Elle ne pourra pas ensuite vous dire que finalement votre prestation ne correspond pas au cahier des charges.
7) Lui envoyer des visuels protégés : si vous envoyez une photo à la marque en prévision d’un post, pour qu’elle le valide, pensez à réduire sa qualité et à faire figurer une mention « VISUEL » sur l’image pour la rendre inutilisable en l’état. Ainsi, la marque ne pourra pas se l’approprier sans votre accord.
8) Faire figurer la mention « Article/Post sponsorisé » : je ne le répéterai jamais assez, cette mention est obligatoire. Cacher le fait qu’un article soit sponsorisé est puni par la loi en vertu de l’article L. 121-1 du Code de la consommation. Et au-delà de ça, ce serait un gros manque de respect pour votre communauté.
9) Envoyer une facture à la marque une fois la prestation effectuée : pensez également à joindre le RIB de votre entreprise si nécessaire.
10) En cas de problème, NE PUBLIEZ JAMAIS les captures d’écran de vos échanges privés : le fait de partager une copie de vos mails, DM, sms… de façon publique est formellement interdit par la loi et la marque pourrait se retourner contre vous.
11) BONUS : Article sponsorisé ne veut pas dire publicité. Une marque ne doit pas acheter votre avis positif. En effet, il ne serait pas très honnête vis à vis de vos lecteurs de parler positivement d’un produit que vous n’avez pas aimé, sous prétexte que vous êtes payé. Votre communauté fait confiance à votre avis lorsqu’elle choisi de tester un produit que vous lui avez conseillé, vous avez donc un devoir de transparence. De toute façon elle se rendra vite compte de la qualité du produit elle-même si elle l’achète et l’influenceur sera totalement décrédibilisé.
>>> Lire aussi : Il existe enfin un site pour savoir qui a acheté ses followers sur Instagram <<<
Ce qu’il faut savoir sur les partenariats d’influenceurs
Quant aux lecteurs…Là je me suis adressée aux influenceurs. Mais je voulais aussi parler du sujet des articles sponsorisés à mes lecteurs.
Je rappelle donc qu’un article sponsorisé ne veut pas dire vendre son âme à des marques sans aucune éthique (j’en ai souvent envoyé balader lorsqu’elles me demandaient obligatoirement un avis positif avant que je n’ai pu tester le produit).
Personnellement, je les accepte pour pouvoir faire vivre le blog et vous proposer des contenus de plus en plus qualitatifs et je n’utilise l’argent que je gagne via My sweet cactus que pour le réinjecter dans cette petite entreprise (j’ai récemment acheté un appareil pour vous faire des photos encore plus jolies). Je ne pense pas qu’accepter d’être payée soit une aberration bien au contraire : je passe plus d’une 50aine d’heures par semaine à travailler sur le blog (Oui oui vous avez bien lu) et j’y dépense des sommes folles (voir mon article où je vous parle de combien coûte l’hébergement de My sweet cactus). Bien évidemment comme dans tout milieu, il existe des personnes plus ou moins honnêtes… mais je vous fais largement confiance pour vous en rendre compte vous même ! Il serait dommage d’avoir une mauvaise image des influenceurs (et même des marques !) à cause de certains peu scrupuleux.
Il m’est déjà arrivé que quelques-uns de mes lecteurs me demandent avant d’acheter un produit si mon avis était réel ou si j’avais été payée pour écrire cela alors je vous le dis maintenant : tout ce que vous lisez sur mon blog est sincère. Chaque article sponsorisé est présenté comme tel et je m’efforce d’être la plus transparente possible. D’ailleurs vous remarquerez qu’aucun de mes crash test n’est sponsorisé (comme ça vous pouvez être pleinement rassurés). Je préviens toujours les marques avant de commencer un partenariat du fait que je donnerai un avis sincère et je suis la seule à rédiger mes articles (je ne poste donc aucun contenu tout fait). Ca me tenait à cœur de vous en parler parce que mon partenariat le plus important, c’est avec vous que je le fais.
Voilà ,il me semble que maintenant vous savez tout ! Ça fait longtemps que je voulais aborder avec vous le sujet des articles sponsorisés qui fait parfois grincer des dents. Vous avez d’autres astuces pour vous protéger au maximum des risques que représente le métier de blogueur ?